Matinale Communiquez sans fausse note

Matinale Communiquez sans fausse note

Barberine d’Ornano, Anne Guiraud-Bonneau et Mathilde Ferrey-Pereira auteures du cahier d’entraînement « Communiquez sans fausse note », chez ESF Editeur ont partagé avec leurs participants  à cette matinale leur énergie concertante et leurs bons conseils de communication managériale.

Fort de leurs enseignements, chacun est reparti faire ses gammes et acquérir l’agilité d’un virtuose de la communication pour mieux faire entendre sa musique au sein de son équipe ou de son entreprise ou organisation.

 

Seuls ceux qui ne font rien n’échouent pas 

Seuls ceux qui ne font rien n’échouent pas 

Citation d’Henry Ford.
Nombre d’exemples viennent étayer la conviction d’Henry Ford :
– pas moins de 10 000 tentatives infructueuses avant qu’Edison ne mette au point l’ampoule électrique à incandescence : « Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas. » ;
– 9 000 tirs ratés, 300 matchs perdus par Michael Jordan, l’un des meilleurs joueurs de basket au monde ;
– le premier “rice cooker” de Sony ne faisait pas cuire le riz, il le brûlait !
Certes, essuyer un échec ne va pas de soi.
Un revers peut parfois faire douter de son projet, voire de soi, ou bien encore nous mettre en difficulté vis-à-vis de nos pairs, hiérarchie, partenaires, ou clients.
Face à l’insuccès, tous ne réagissent pas de la même façon. Certains font preuve d’une assurance enviable ; ils relativisent, et « remontent sur le cheval ». D’autres renoncent, imputant leur infortune à des facteurs extérieurs ou à la malchance. Enfin certains campent sur leur idée ou façon de faire. La différence ? Ce ne sont ni leur expertise, ni leurs capacités, ni leur créativité respectives, mais bien plutôt leur capacité à considérer l’échec comme une expérience sur laquelle s’appuyer.
Comment transformer un revers en expérience ?
Quelques clés permettent de ne pas se démonter face à l’adversité.

  • Faites attention à votre propension à broyer du noir tout en minimisant le positif.
  • Ancrez-vous dans la réalité : quels sont les faits ?
  • Décentrez-vous : la situation est-elle aussi critique que je la vis ? Comment quelqu’un d’autre la percevrait-il ?
  • Faites la part des plus et des moins : qu’est-ce qui a fonctionné, quels sont les effets positifs ? Où est-ce que ça a coincé ? Quelle est la part de causes extérieures, celle de nos erreurs
  • Rebondissez : comment faire les choses autrement ?
  • Sollicitez des personnes « ressources ».
  • Faites fi du regard des autres.

Ancrons et développons une culture du rebond !

Barberine d’Ornano
Consultante senior chez Reor

Illustration de l’article : La Batterie et la Salle de Contrôle dans la première station d’éclairage électrique Edison en 1882.

Je préfère vivre en optimiste et me tromper, que vivre en pessimiste pour la seule satisfaction d’avoir eu raison

Je préfère vivre en optimiste et me tromper, que vivre en pessimiste pour la seule satisfaction d’avoir eu raison

Osterlind-Arbre-dans-un-pre-

Anders Osterlind – Arbre dans un pré, 1947

Citation de Milan Kundera.
Sans l’élan vital qu’est l’optimisme, est-ce que nous nous lancerions dans des relations, des études, des projets, la prise de responsabilités, etc. ?
L’impact de cette attitude sur notre énergie, nos relations aux autres, notre santé et notre longévité a depuis longtemps été démontrée par les médecins et les psychologues.
Loin de la naïveté candide avec laquelle on le confond parfois, l’optimisme est un état d’esprit assumé et exigeant qui possède ses propres règles. Sa pratique est génératrice d’événements positifs et d’opportunités nouvelles.
Comment acquérir de l’optimisme ?

  1. Regarder d’abord ce qui va, s’appuyer sur les forces et les atouts. Ce qui ne signifie pas que tout va bien ! Gare à la tentation du « verre à moitié vide » qui sournoisement peut nous faire glisser vers le découragement et l’inaction !
  2. Mettre notre énergie là où l’on dispose de leviers…. et accepter qu’il existe des difficultés définitivement ou momentanément impossibles à résoudre.
  3. Être orienté « solutions » en intégrant, lucidement, qu’elles sont par définition imparfaites et temporaires. Poser un acte, même minime, emporte des effets bénéfiques !
  4. Capter, saisir les opportunités ! De quelle façon ? En s’imprégnant mentalement d’un projet, en prêtant attention au potentiel des situations rencontrées, et en représentant soi-même une valeur qui pourra être perçue par les autres, telle que information donnée, mise en contact, service rendu, écoute sincère, soutien affiché, signe de reconnaissance explicite.
  5. Trouver la juste distance vis-à-vis des revers et des aléas. Ne pas nier les émotions négatives ressenties : tenter de les considérer comme momentanées, en les replaçant dans leur contexte.

S’interroger sur les perspectives qui s’ouvrent : changement de mode opératoire, changement de voie, etc. À l’heure où la négativité et la méfiance n’en finissent plus de faire la une des médias, d’alimenter les conversations ordinaires et de miner les relations, cultiver l’optimisme est plus que jamais une cause prioritaire !

A propos des auteurs cités
Milan Kundera est un écrivain né en 1929 en Tchécoslovaquie, naturalisé français en 1981.
La peinture Arbre dans un pré, 1947, est d’Anders Osterlind, peintre français, 1887-1960.

Barberine d’Ornano
Consultante senior chez Reor